Engagée dans la protection et promotion des droits en santé sexuelle et reproductive des jeunes filles, Femmes et des groupes marginalisés, l'Organisation non gouvernementale Solidarité des Jeunes Filles pour l'Education et l'Intégration Socioprofessionnelle, SOJFEP en sigle continue de travailler pour la vulgarisation des instruments juridiques dans l'unique but de rompre avec la stigmatisation, les mythes ou stéréotypes, us et coutumes qui entourent non seulement la question d'accès aux soins complets d'avortement centrés sur la femme mais aussi à celle d'accès difficile aux services de planification familiale dans la Province du Tanganyika.
Ainsi, dans le cadre de sa campagne de plaidoyer *Tanganyika finance la vie* et soucieuse de promouvoir les droits des femmes en Santé sexuelle et reproductive, l'ONG SOJFEP, tout en s'appuyant sur la circulaire N°04/SPCSM/CFLS/EER/2018 DU 06 AVRIL 2018 RELATIVE A LA MISE EN EXÉCUTION DES DISPOSITIONS DE L'ARTICLE 14 DU PROTOCOLE À LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DE LA FEMME EN AFRIQUE, souligne que la circulaire susmentionnée rappelle tout d'abord aux parties prenantes parmi lesquelles les Juridictions et offices des parquets Civils et Militaires de l'application immédiate des traités et accords internationaux régulièrement conclus et publiés au Journal Officiel de la République Démocratique du Congo, conformément aux dispositions des articles 153 alinéa 4 et 215 de la Constitution, qui confère de la primauté sur les dispositions légales contraires.
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En suite, elle rappelle les droits qu'ont les femmes victimes de viols, d'agressions sexuelles, d'inceste et celles dont la grossesse met en danger leur santé mentale et physique ou leur vie ou du fœtus, (Cfr. l'article 14, 2c du Protocole de Maputo) de recourir librement aux services d'avortements médicalisés dans les formations sanitaires, publiques, privées ou confessionnelles sous stric respect des normes et directives de l'OMS en la matière, dûment standardisées, validées, éditées et diffusées par le Ministère de la Santé publique en RDC.
Par ailleurs, tout avortement réalisé par un personnel soignant non formé, dans une structure sanitaire non certifiée par l'inspection Provinciale de la Santé Publique de son ressort, constitue un avortement clandestin, et qui doit être réprimé au sens de la loi.
Récit : Ernest MWANA KASONGO

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