SANTE-TANGANYIKA : ALLAITER SON ENFANT APRÈS SIX MOIS, C'EST L'AIDER À GRANDIR EN PRÉSERVANT SA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE, CONFIE Dr.JOHN MUGUNGA, COORDONNATEUR PROVINCIAL DU PROGRAMME NATIONAL DE NUTRITION

Le lait maternel procure d'énormes avantages au nourrisson comme à la Mère allaitante.

En marge de célébration de la semaine mondiale de l'allaitement maternel tenue ce 28 Août 2025 à Kalemie dans la Province du Tanganyika par la Coordination Provinciale du Programme national de nutrition, PRONANUT en sigle, devant un parterre composé des différentes parties prenantes dont les ONGs du Système de Nations-Unies, les Organisations de la Société civile, les Leaders Communautaires ainsi que les professionnels des Médias, le Docteur John MUGUNGA a souligné l'importance d'allaiter les nourrissons, tout en rappellant à la Communauté que l'introduction des aliments solides chez l'enfant après six mois, à compter de sa naissance, ne réduit en rien le rôle indispensable du lait maternel dans la formation des anticorps du bébé pour non seulement sa protection mais aussi sa croissance harmonieuse.

A cet effet, le Docteur John MUGUNGA a profité de l'occasion pour sensibiliser son auditoire, en montrant qu'aucun lait artificiel ne peut remplacer le lait maternel par le fait qu'il ne contient pas les anticorps ni les cellules vivantes, facteurs de croissance, hormones, des bactéries, moins encore les divers enzymes, acides aminés et micronutriments qu'on trouve dans le lait maternel,capables de lutter contre les infections lorsque le bébé est malade.

Par ailleurs, de son côté le nutritionniste Patrick SABU de l'Hôpital Général de référence de Kalemie, dans la Zone de Santé de Kalemie souligne qu'après six mois, on peut s'en passer des aliments solides, peut-être faute des moyens économiques, mais pas du lait maternel, car il reste nécessaire pour la santé de l'enfant.

A lui d'ajouter, que l'allaitement maternel après six mois et surtout prolongé procure des avantages énormes à la femme allaitante par le fait qu'il réduit le risque de développer des maladies cardiaque, un diabète de type 2, le cancer du sein, celui des ovaires et de l'utérus au cours de sa vie, au delà d'être aussi une méthode de planification familiale, car pendant cette phase les mensurations arrivent avec retard pour la plupart de femmes.

Rappelons tout de même que dans le contexte du Tanganyika, confronté aux défis nutritionnels majeurs, les femmes affirment allaiter jusqu'à deux ans et demi afin de compasser à l'alimentation insuffisante dans leurs ménages, comme facteur de la promotion de la santé de leur bien-être (mère et de l'enfant) .https://www.facebook.com/61580343579559/posts/122103529461011452/

Ernest MWANA KASONGO.

Journaliste